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Après une séparation, les enfants ne vivent pas tous les choses de la même manière. Et cela peut raviver, ou créer, une jalousie entre frères et sœurs : sur le temps passé avec chaque parent, sur les cadeaux reçus, sur l’attention accordée… ou simplement sur la façon dont chacun s’adapte à la nouvelle réalité.

Une rivalité ancienne, amplifiée par le contexte

Les jalousies fraternelles ne datent pas d’hier. Mais le contexte de séparation peut leur donner une intensité nouvelle :

  • L’un des enfants se sent plus proche d’un parent, l’autre en souffre.
  • L’un s’adapte vite à la nouvelle vie, l’autre résiste.
  • Un enfant reçoit plus d’écoute, parce qu’il exprime plus fortement sa douleur.
  • Un parent, souvent sans le vouloir, développe une complicité avec un enfant… au détriment de l’équilibre familial.

Des phrases typiques à entendre… et à décrypter

« Toi, tu préfères toujours Sarah ! »
« Pourquoi lui, il a droit d’aller dormir chez papa deux jours de plus ? »
« Moi, je dois toujours me taire. »

Ces mots ne sont pas forcément des accusations réelles. Ce sont souvent des appels : à l’attention, à l’équité, à l’écoute.

Comment apaiser sans nier la réalité

  • Éviter de dire « Ce n’est pas vrai » ou « Tu exagères ». Au lieu de nier, reconnaître ce que l’enfant ressent.
  • Offrir des moments en solo avec chaque enfant, même courts.
  • Équilibrer les règles sans chercher une symétrie parfaite : chaque enfant a ses besoins spécifiques.
  • Nommer les émotions pour aider les enfants à mieux les comprendre : jalousie, tristesse, peur d’être oublié…
  • Encourager les échanges entre frères et sœurs, sans les forcer à « s’aimer ».

Et si le conflit devient trop intense ?

Si la rivalité devient violente ou destructrice, un accompagnement extérieur (psychologue, médiateur familial) peut aider à restaurer le lien et apaiser les tensions.

Conclusion : Plus que l’égalité, l’équité émotionnelle

Les enfants n’ont pas besoin que tout soit exactement pareil. Ils ont besoin de se sentir aimés, reconnus et entendus dans leur unicité. En séparant mieux le « juste » du « pareil », on apaise beaucoup de blessures.

One Comment

    • Hafaiedh Ahmed

    • 6 mois ago

    trop cool

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